Dépenses
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Les dépenses de la ville ont augmenté de 30 % sur la période 2002-2012. Les dépenses de fonctionnement, composées pour moitié des charges de personnel, connaissent une augmentation qui se modère sur les deux derniers exercices. Les dépenses d’investissement sont d’un niveau inférieur à celui des autres grandes villes françaises. Toutefois, au sein des dépenses d’investissement, la part affectée au financement des projets nouveaux progresse. Le budget 2013 a prévu une forte hausse des dépenses d’investissement, financée en partie par de la dette nouvelle.
1 graphique
La ville de Strasbourg a entrepris un effort de stabilisation de ses dépenses de fonctionnement au cours de la dernière mandature.
Les dépenses de la ville ont augmenté de 29,8 % entre 2002 (365,4 M€) et 2012 (474,3 M€).
Evolution des dépenses de la Ville de Strasbourg (2002-2012)
Les dépenses de fonctionnement ont évolué à la hausse sur la période 2002-2012, à +27,7 %, soit un rythme proche des celui des autres grandes villes françaises.
Les charges de personnel se sont accrues de 18 % entre 2002 et 2012 ; elles représentent 52 % des dépenses de fonctionnement de la ville.
Les subventions versées par la ville au titre de la section de fonctionnement Section de fonctionnement
La section de fonctionnement enregistre les opérations relatives au fonctionnement courant de la ville, par exemple les charges de personnel, les achats de fournitures, les intérêts de la dette, les subventions aux associations ou encore les dotations aux amortissements.
ont régulièrement mais faiblement augmenté, passant de 37,5 M€ en 2002 à 39,7 M€ en 2008 puis 41,5M€ en 2012.
Sur la même période, les dépenses d’investissement ont augmenté de 36,8 % mais se maintiennent à un niveau inférieur à celui d’autres grandes villes comparables. En 2012, elles représentaient 417 € par habitant contre 583 € en moyenne dans les grandes villes françaises.
Au sein des dépenses d’investissement, la part des dépenses d’équipement, c’est-à-dire les dépenses effectivement utilisées au financement des nouveaux projets (hors remboursement du capital de la dette par exemple), a plus que doublé, passant de 43,5 M€ à 97,3 M€. Là où les dépenses d’équipement ne représentaient que 51,6 % des dépenses d’investissement, elles en constituent désormais 84,4 %.
Durant le dernier mandat, les dépenses ont augmenté de 15 % entre 2008 (412,2 M€) et 2012 (474,3 M€), soit à un rythme moins soutenu que sur la période 2002-2012. La période 2008-2012 est en particulier marquée par un ralentissement de la croissance des dépenses de fonctionnement, qui n’augmentent plus que de 14,2 %. Les dépenses de personnel augmentent à un rythme moins élevé que sur la période précédente (+4,3 %), pour ne représenter plus que 52 % des dépenses de fonctionnement en 2012, contre 57 % en 2008.
Le budget 2013 est en croissance par rapport à la tendance de la mandature, avec près de 524 M€ inscrits, ce qui représente une augmentation de 10 % sur un an. Au sein de ce budget, les dépenses de fonctionnement s’établissent à 357,5 M€ (68 % du budget), soit une légère diminution par rapport au budget 2012, et les dépenses d’investissement augmentent fortement à 166,2 M€ (32 % du budget). Enfin, les charges de personnel, qui étaient stables durant la mandature, augmentent de 5,9 % sur un an, de même que les frais financiers, qui passent de 4 M€ à 5,8 M€.
Parmi les grands projets supportés par le budget 2013, un effort est réalisé pour la mise en œuvre du plan de rénovation et de construction des écoles, pour un montant de 21M€. Le développement des « maisons de la petite enfance » se poursuit pour un montant de près de 10M€. Enfin, la poursuite de chantiers déjà engagés, comme le projet d’aménagement urbain « Arc Centre » financé en 2013 à hauteur de 9,3 M€ sur un total de 16 M€ programmés, explique le haut niveau d’investissement de ce budget. Le financement de ces dépenses d’investissement se fera par le recours à 94,7 M€ de dettes nouvelles, mettant fin à deux années successives sans recours à la dette.