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Dette

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La situation financière de la ville de Nantes est plutôt saine avec une dette peu risquée et qui décroît de façon soutenue.

Ce désendettement progressif exerce un effet mécanique sur les frais financiers qui diminuent fortement, ainsi que sur la capacité de désendettement de la ville qui s'améliore constamment.

1 Une dette peu risquée et en forte diminution ic-voir-grap
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La dette de la ville de Nantes, qui est peu risquée, baisse régulièrement – de plus de 4 % par an – sur la période 2002-2012, passant ainsi de 396,7 M€ en 2002 à 253,4 M€ en 2012.

Cette situation est particulièrement favorable par rapport aux autres communes de la strate. En effet, l’encours de dette est passé de 1428 € par habitant en 2002 à 874 € par habitant en 2012, alors que sur la même période celui-ci est resté stable à environ 1100 € par habitant pour les communes comparables. Cette baisse devrait se poursuivre dans les années à venir, mais à un rythme inférieur à la moyenne, comme le laissent présager les prévisions de l’équipe municipale pour l’année 2013 (-2-3 % par rapport à 2012).

Evolution de la dette (2002-2012)

Evolution de la dette par habitant (2002-2012)

La dette de la ville de Nantes est considérée comme peu risquée. En effet, 85 % de celle-ci relève de la catégorie A1 de la charte de Gissler[1], qui est la catégorie la moins risquée. De plus, la dette se situe également dans une dynamique d'amélioration de son exposition au risque. Ainsi, en 2010, 77,5 % de la dette relevait de la catégorie A1.

Du fait de la perpétuelle baisse du stock de dette, les montants des frais financiers et du remboursement du capital ont globalement diminué depuis 2002. En outre, à partir de 2009, la municipalité a décidé d’accélérer le remboursement du capital des emprunts.

En 2012, le montant de l'annuité de la dette est de 43,4 M€, réparti entre les frais financier (17 %) et le remboursement du capital (83 %). Le montant des frais financiers représente un poids très faible dans les dépenses totales de fonctionnement de la ville de Nantes (moins de 2 % en 2012).

Aujourd'hui, si les conditions de taux sur les marchés sont plutôt favorables, la ville de Nantes est confrontée, comme l'ensemble des emprunteurs, à un risque de remontée des taux et donc d'augmentation des frais financiers.

 

[1]Cette charte a pour objectif de mesurer l'exposition au risque de la dette d'une collectivité.

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2 La capacité de désendettement s'améliore ic-voir-grap
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La capacité de désendettement de la ville de Nantes s’est fortement améliorée, passant de 10,9 ans en 2002 à 5,1 ans en 2012. En 2012, il faudrait 5,1 ans à la ville pour rembourser sa dette si elle y consacrait la totalité de son épargne brute[2].

De même, la répartition entre autofinancement et endettement pour financer les investissements s'est améliorée : elle était de 0 % d'autofinancement en 2003 et elle s'est stabilisée autour de 72 % depuis quelques années.

Evolution de la capacité de désendettement (2002-2012)

Evolution de la part d'endettement et d'autofinancement (2002-2012)

[2]L'épargne brute est ce qui reste à la ville de ses recettes de fonctionnement une fois qu'elle a déduit les dépenses de gestions et les intérêts de la dette.

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