PROPOSITION
Construire une cinquième piscine.
Construire une cinquième piscine.
Bruno Chavanat promet aussi une cinquième piscine envisagée sur l'espace EDF.
Un bassin d’entrainement simple pour desserrer la contrainte pesant sur tous les publics (12 M€).
Programmme de Bruno Chavanat
Programme de Bruno Chavanat, 11ème proposition
Le candidat propose la construction d’une cinquième piscine, avec un bassin long de 50 m. Le coût d’investissement de ce projet est estimé entre 11,2 et 14,1 M€. Le coût de fonctionnement est évalué entre 1,3 et 1,7 M€ par an. Ils sont pris en compte sur les quatre dernières années de la mandature. Des recettes de fonctionnement viendront en partie les compenser.
Le coût global d’une piscine publique est composé d’un coût d’investissement et d’un coût d’exploitation annuel. Le tableau ci-dessous retrace les coûts d’investissement et d’exploitation moyens, tels qu’estimés par le guide technique de la piscine publique (Guide technique de la piscine publique).
Le guide technique de la piscine publique datant de 2003, il est nécessaire d’actualiser les coûts.
Il est fait l’hypothèse que :
- le coût d’investissement est constitué pour deux tiers de coûts de construction et pour un tiers de coût de main d’œuvre. Entre le 3ème trimestre 2003 et le 3ème trimestre 2013, l’indice du coût de la construction a progressé de 28,8 % et l’indice du coût du travail (secteur de la construction) de 36 %. Le coût d’investissement a donc augmenté d’environ 32 % sur la période ;
- le coût d’exploitation est majoritairement constitué de dépense de personnel (secteur administration publique). Ce coût a augmenté d’environ 40 % entre 2003 et 2013.
Les coûts actualisés sont alors les suivants :
S’agissant de la surface de bassin de la future piscine, deux références sont utilisées :
- un simple bassin : 25m sur 10m, soit une surface de 500 m2 de bassin ;
- un bassin olympique : 50m sur 25m, soit une surface de 1 250 m2 de bassin.
Coûts d’investissement
Le tableau suivant résume les coûts d’investissement en fonction de la taille du bassin et du type de piscine.
Source : INSEE
Le candidat propose de construire une piscine couverte traditionnelle, avec une surface de bassin de 1250 m². Le coût d’investissement est donc estimé entre 11,2 M€ et 14,1 M€, avec un coût médian estimé à 12,5 M€. L’estimation du candidat (12 M€) est bien comprise dans cette fourchette. A noter que la piscine de Gayeulles, l’une des quatre piscines de Rennes rénovée en 2010, affiche une surface de bassin de 753 m2.
Coûts d’exploitation
Le tableau ci-dessous résume les coûts d’exploitation en fonction de la taille du bassin et du type de piscine.
Source : INSEE
Le coût d’exploitation annuel pour une piscine couverte traditionnelle, avec une surface de bassin de 1250 m², est donc compris entre 1,3 et 1,7 M€. Il est fait l’hypothèse que la piscine sera en fonctionnement à la fin des deux premières années de mandature. Le coût d’exploitation cumulé sur quatre ans serait ainsi compris entre 5,3 M€ et 6,9 M€, avec un coût d’exploitation médian de 6,1 M€. Ce coût sera en partie couvert par les recettes d’exploitation.
Le coût global du projet sur la durée de la mandature peut donc être estimé entre 16,4 M€ et 21 M€ avec un coût médian de 18,7 M€.
Coût à la charge de la ville de Rennes
Il a été choisi de prendre comme référence la rénovation de la piscine des Gayeulles à Rennes en 2010. Inaugurée en juin 2010, la piscine des Gayeulles comprend un bassin de 25 mètres, une fosse à plongée de 10 mètres, une piscine à vagues, un espace détente, des hammams et une lagune pour les plus petits.
Le coût total des travaux s’est élevé à 14,2 M€ et a été financé en quasi-totalité par la Ville de Rennes. Une subvention de 500 000 € a été accordée par le Centre national pour le développement du sport. Le Conseil général d’Ille-et-Vilaine a contribué à hauteur de 335 500 €, dans le cadre du contrat de territoire. Le Conseil régional de Bretagne a accordé une subvention de 27 164 €.
Il est donc considéré que, comme pour la rénovation de la piscine des Gayeulles, la Ville de Rennes financera en quasi-totalité le coût des investissements (94 % arrondi à 100 %).
Les coûts d’exploitation sont intégralement pris en charge par la ville de Rennes.