Lancer la construction de plusieurs centaines de logements étudiants grâce à la transformation de conteneurs de fret en habitations étudiantes.
ARGUMENTAIRE DU CANDIDAT
Nous lancerons, sur les modèles d'Amsterdam et du Havre salués dans le monde entier, la construction de plusieurs centaines de logements étudiants grâce à la transformation de conteneurs de fret en habitations étudiantes. Ces logements fonctionnels, pratiques, écologiques, esthétiques, permettront de créer un quartier étudiant et d'apporter une solution rapide, confortable, moderne et économique aux problèmes de logement.
Le coût total d’investissement du projet est estimé entre 4,6 et 10 M€ pour la construction de 200 logements. Les coûts de fonctionnement récurrents atteindraient environ 10 % de cet investissement initial. Il est fait l’hypothèse que le Grand Lyon pourrait supporter jusqu’à 10 % du coût initial, soit entre 0,5 et 1 M€ et que la mairie ou l’État (ministère de la Défense par exemple) mettraient à disposition du foncier.
A titre indicatif, les dépenses annuelles consacrées par le Grand Lyon au logement s’élèvent à 48 M€ en 2013, les subventions annuelles d’équipement à 85 M€.
DÉTAIL
Le candidat propose la construction de plusieurs centaines de logements étudiants. Il précise que l’objectif est fixé à 200 logements.
A titre indicatif, si le Grand Lyon souhaitait rattraper la moyenne française (8,5 %) de logements mis à disposition par le CROUS (actuellement 6 %), 2 000 logements supplémentaires seraient nécessaires.
Estimation du coût moyen de construction :
Nous utilisons les comparaisons fournies par le candidat, à savoir le coût du projet havrais et le coût du projet amstellodamois.
- Les coûts observés dans le projet du Havre sont les suivants : 2 000€/m2 étudiant ou 50 000€/unité de logement
- Les coûts observés dans le projet à Amsterdam se montent à 697€/m2 ou 23 000€/unité de logement
Le coût de construction de 200 logements entre 4,6 M€ et 10 M€.
À ce coût de construction s’ajoute un coût de fonctionnement (entretien, fluide, etc.) que l’on peut estimer à 10 % du coût d’investissement initial, soit entre 460 k€ et 1 M€ par an, supportés par le CROUS (ou 2,3 M€ sur cinq années).
Part du financement de la Communauté urbaine :
La part du financement par la ville ou le Grand Lyon reste à déterminer. Dans le cas du Havre, la participation de l’État était de 20 %.
En général, la maîtrise d’ouvrage revient, dans ce type de projet, au CROUS qui perçoit les loyers étudiants en tant que recettes d’investissement. Pour les projets de construction des CROUS, les maquettes de financement sont extrêmement variables. Il peut s’agir de prêts aidés auprès des organismes HLM, d’emprunts, de financements de l’État ou des collectivités territoriales.
La capacité d’emprunt du CROUS dépendra de ses recettes d’investissements prévisibles. Sur une période de 10 ans, avec un loyer de 240 € (prix moyen du loyer dans le parc rénové du CNOUS à Lyon) et un taux d’occupation de 90 % pour 200 logements, on peut atteindre facilement 50 % du coût du projet. Le reste serait financé par l’autofinancement du CROUS ou par des prêts PLUS ou PLAI.
Traditionnellement, les schémas de construction retiennent un financement à 70 % de prêts et 30 % de subventions .
Hors l’État et la région qui pourraient apporter comme au Havre 20 % des financements (ce qui est cohérent avec d’autres projets déjà menés à Lyon, comme la résidence Jussieu à Villeurbanne), le Grand Lyon pourrait intervenir comme financeur principal du projet, via une subvention d’équipement qui pourrait s’élever à 10 % du coût du projet.
Le coût final à la charge du Grand Lyon serait donc compris entre 460 k€ et 1 M€.
