PROPOSITION
Améliorer les infrastructures de transport pour réduire les temps de déplacement.
Améliorer les infrastructures de transport pour réduire les temps de déplacement.
Les moyens de réaliser les infrastructures de communication du territoire métropolitain seront mobilisés - liaisons Aix-Marseille, liaison inter Cités, nouvelle gare souterraine à Saint-Charles, liaison avec l’aéroport… Le Syndicat des transports de l’agglomération Aix-Marseille, autorité organisatrice unique, équivalente du STIF d’Ile de France, sera notamment créé.
La réalisation des infrastructures de communication du territoire métropolitain auxquelles fait allusion le candidat (liaison Aix-Marseille, liaison inter-Cités, gare souterraine à Saint-Charles) ne relève pas de la ville de Marseille, mais des compétences de la métropole Aix-Marseille-Provence (dont la création est prévue pour 2016 par la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles) ainsi que de celles de l’État et du Conseil régional (dans le cadre du nouveau contrat de plan État-région), et du Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Il en est de même pour la création d’un syndicat des transports Aix-Marseille-Provence, qui relèverait pour l’essentiel de la métropole et du Conseil général en ce qui concerne la gestion des transports métropolitains.
Ainsi, dans tous les cas, la concrétisation de cette proposition ne devrait avoir aucun impact budgétaire sur la ville de Marseille durant la prochaine mandature puisqu’elle n’est pas la collectivité directement compétente pour mettre en œuvre les différentes composantes : elle n’aurait pas vocation à prendre part à leur financement. Le maire de Marseille peut toutefois exercer un rôle d’impulsion politique aux côtés des parties prenantes principales.
Ces propositions mobiliseraient des financements conséquents des autres parties prenantes.
La loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles précise les compétences du nouvel échelon métropolitain, qui, dans le cas de la ville de Marseille, se traduira par la création de la métropole Aix-Marseille-Provence à partir de 2016, avec la fusion des six intercommunalités actuelles au sein de la future métropole.
Or, l’aménagement territorial à l’échelle métropolitaine tel qu’il serait induit par les projets auxquels le candidat fait allusion (liaison Aix-Marseille, liaison inter-Cités, gare souterraine à Saint-Charles) relève des futures compétences de la métropole sur le schéma de transport pour le territoire métropolitain. Ainsi, pour l’intégralité de ces projets, la ville de Marseille ne prendrait pas part aux financements correspondants, puisque ces derniers seront assumés par la nouvelle métropole ainsi que par l’État et le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (dans le cadre du nouveau contrat de plan État-région) et par le Conseil général du département des Bouches-du-Rhône.
De même, à l’instar de l’organisation francilienne en termes de gouvernance et de modalités de financement (cas du syndicat des transports d’Île-de-France), la création d’un syndicat des transports Aix-Marseille-Provence dont le périmètre d’intervention correspondrait à la nouvelle métropole du même nom associerait essentiellement la métropole et le Conseil général, pour ce qui relèverait de la gestion des transports métropolitains. La ville de Marseille n’aurait pas non plus à prendre part au financement : rien ne permet en tout cas, à ce stade, d’infirmer cette hypothèse.
En définitive, la réalisation des infrastructures de communication du territoire métropolitain proposée par le candidat ne relève pas de la ville de Marseille, mais des collectivités compétentes : la concrétisation de cette proposition serait par conséquent neutre budgétairement pour la ville.
Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles