PROPOSITION
Réduire de 20 % le nombre d'agents municipaux sur la durée du mandat, en misant sur le non-remplacement des départs à la retraite.
Réduire de 20 % le nombre d'agents municipaux sur la durée du mandat, en misant sur le non-remplacement des départs à la retraite.
20 % d’agents municipaux en moins sur la durée du mandat en misant sur le non-remplacement des départs à la retraite.
Une baisse de 20 % du nombre d’agents municipaux sur la durée du mandat se traduirait par une baisse des dépenses de personnel de 6 M€ supplémentaires chaque année. Au bout de 6 ans de mandat, les économies cumulées d’une baisse constante des dépenses de personnel s’élèveraient donc à 126 M€. L’économie annuelle après 6 ans de réduction serait de 36 M€.
Les dépenses de personnel sont un des premiers postes de dépenses de la ville, avec un budget de 178 M € en 2012. Ce budget a augmenté de 11 % depuis 2008 (161 M€) et de 52 % depuis 2001 (117 M €). Les charges de personnel sont de 762 € par habitant à Lille, contre 661€ dans les communes de la même strate.
Le candidat propose de baisser de 20 % le nombre d’agents municipaux sur la durée du mandat. En faisant l’hypothèse que ces réductions d’effectifs ne modifieraient pas la structure de la masse salariale de la ville, la proposition revient à passer à terme d’un budget de 178 M€ à 142 M€ pour les dépenses de personnel. Sur la dernière année du mandat, lorsque la diminution de 20 % du nombre d’agents municipaux produira son plein effet sur les dépenses de personnel, la proposition se traduira par une économie annuelle de 36 M€, par rapport à un scénario où le nombre d’agents aurait été constant. Le candidat n’indique pas quel serait le calendrier de réalisation de ces suppressions de postes. Il est fait l’hypothèse que la baisse du nombre d’agents serait constante chaque année pour atteindre une baisse globale de 20 % en fin de mandat. Ainsi, la ville réduirait chaque année ses dépenses de personnel de 6 M€ supplémentaires (en valeur 2014, hors accroissement spontané de la masse salariale). Les suppressions de postes qui seraient réalisées en 2015 génèreraient une économie sur les six années de la mandature, celles réalisées en 2016 sur quatre années, etc.
Le tableau ci-dessous synthétise l’économie cumulée attendue de cette proposition sur la durée de la mandature.
En définitive, au bout de six ans de mandat, le gain engendré par une baisse graduelle des dépenses de fonctionnement serait donc de 126 M€.
Le candidat prévoit de ne pas remplacer les départs à la retraite afin de réduire la masse salariale de 20 %, ce qui suppose qu’au moins 20 % des agents de la ville partent à la retraite dans les six prochaines années. Il n’a pas été possible de vérifier la crédibilité de cette hypothèse, en l’absence de publication d’une pyramide des âges des agents de la ville.
Cette proposition doit probablement s’analyser en lien avec la proposition du candidat de répercuter les dépenses de fonctionnement de la ville en baisses d’impôts locaux. La baisse des dépenses de personnel est une des possibilités de baisse des dépenses de fonctionnement pouvant être retenue.