Engager un programme de travaux sur les écoles et les groupes scolaires en termes de maintenance, de réhabilitation et de construction neuve. Donner la priorité aux crédits d’investissement et d’équipement des écoles lilloises, lommoises et hellemoises.
Engager un programme de travaux sur les écoles et groupes scolaires en termes de maintenance, de réhabilitation et de construction neuve en donnant priorité aux crédits d’investissement et d’équipement des écoles lilloises, lommoises et hellemoises.
Cette proposition n’est pas suffisamment précise pour permettre un chiffrage. Le candidat n’explicite pas le nombre d’écoles qui bénéficieraient de travaux de maintenance et de réhabilitation. Il ne précise pas non plus le nombre d’écoles qu’il projette de construire. Par conséquent, bien que des éléments de coûts soient disponibles, il n’est pas possible de fournir une fourchette de coût fiable.
La proposition du candidat concerne à la fois les écoles lilloises, mais aussi celles de Lomme et d’Hellemmes, communes associées à la ville de Lille. Les compétences de la commune de Lille s’étendent à ces territoires, et le Conseil municipal de la Lille vote les crédits alloués à ces communes associées pour l’exercice des différentes politiques publiques.
Le statut de commune associée a été institué par la loi du 16 juillet 1971 sur les fusions et regroupements de communes, dite « loi Marcellin ». Il permet aux communes supprimées lors d'une fusion de conserver quelques particularités (un maire délégué, une mairie annexe, une section du centre communal d'action sociale, etc.).
Sur le territoire de la ville de Lille, on recense une quarantaine d’écoles maternelles et une quarantaine d’écoles primaires. La commune associée de Lomme compte 8 écoles maternelles et 8 écoles primaires. La commune associée d’Hellemmes compte 5 écoles maternelles et 3 écoles primaires. Au total, ce sont donc 104 écoles qui pourraient être concernées par ce programme de travaux de maintenance et de réhabilitation.
Le candidat ne précise pas le nombre d’écoles qui bénéficieraient de travaux de maintenance et de réhabilitation. Il ne précise pas non plus le nombre d’écoles à construire. Il n’est donc pas possible en l’état de chiffrer cette proposition.
Néanmoins, des éléments de coûts permettent d’estimer le coût de travaux de réhabilitation et de construction d’une école :
- la Ville de Périgueux a investi 1 M€ pour la modernisation de 11 écoles maternelles, et 2,5 M€ pour la modernisation de 8 écoles élémentaires sur la période 2008-2012 ;
- la Ville de Belfort investit 12 M€ pour la rénovation de ses écoles, somme employée en priorité pour cinq groupes scolaires.
Si le candidat choisissait d’effectuer des travaux de maintenance et de réhabilitation dans l’ensemble des 104 écoles de Lille, Hellemmes et Lomme, le coût serait compris entre 21 M€ (en sefondant sur le coût de la modernisation d’une école primaire et le coût de la modernisation d’une école maternelle à Périgueux) et 250 M€ (en se basant sur le coût de la rénovation des écoles à Belfort).
Le coût de construction d’infrastructures scolaires peut être estimé à partir de projets similaires menés dans d’autres communes :
- le coût de la construction du groupe scolaire Wagner à Lille était estimé à 7 M€, pour 5 250 m², par le cabinet d’architectes « Saison Menu » de Roubaix ;
- le coût de la construction du groupe scolaire Buffon à Roubaix était estimé à 6 M € pour 2 318 m² par ce même cabinet.
En l’absence de précisions sur le nombre d’écoles à construire, il n’est pas possible d’effectuer un chiffrage de cette proposition.
