PROPOSITION
Modifier la tarification du stationnement et rétablir le stationnement gratuit entre 12h et 14h.
Modifier la tarification du stationnement et rétablir le stationnement gratuit entre 12h et 14h.
Modifier la tarification du stationnement en ville par un paiement au temps passé et rétablir le stationnement gratuit entre 12H et 14H
Cette proposition consisterait à rendre gratuit le stationnement pendant 1h30 du lundi au samedi inclus, en zone « orange ». Elle se traduirait donc par une perte de recettes pour les places occupées en « zone orange » pendant cette heure et demie.
On peut estimer cette perte de recettes à environ 9 000 € par jour (pour 3 300 places tarifées à 1,90 € l’heure), soit 2,7 M€ sur l’année (pour 305 jours ouvrables) et 16,5 M€ sur 6 ans.
La ville de Lille dispose de 15 500 places de parking gratuites sur la voirie, de 9 600 places dans des parkings et de 8 700 places payantes sur la voirie (par horodateurs). Pour ces 8 700 places payantes sur la voirie, deux tarifications sont appliquées :
- en zone verte, le tarif est de 0,85 € par heure de stationnement, de 9 h à 12h30 et 14 h et 19 h (sauf le dimanche et les jours fériés);
- en zone orange, le tarif est de 1,90 € par heure de stationnement, de 9 h à 19 h (sauf le dimanche et les jours fériés).
La proposition du candidat consisterait donc à aligner les horaires de paiement du stationnement en zone orange sur les horaires de la zone verte.
La répartition des 8 700 places entre zone verte et zone orange n’est pas connue. On peut prendre comme hypothèse que la moitié de ces places se trouvent en zone orange, soit 4 350 places.
La mesure proposée consisterait à réduire les recettes de stationnement pour 4 350 places à hauteur de 2,85 € par place (pour 1h30 de stationnement gratuit le midi). On peut prendre comme hypothèse que ces places sont occupées à 75 %, soit une perte de recettes effective pour 3 300 places.
Par conséquent, cette mesure engendrerait une perte d’environ 9 000 € par jour, soit 2,9 M€ sur l’année (pour 305 jours ouvrables) et 17,2 M€ sur 6 ans dans l’hypothèse où cette mesure serait effective dès le début de la mandature.