Construire la ligne 3 du tramway. Elle sera connectée au sud au Terminal 2 de l’aéroport et au nord à la gare des Chemins de fer de Provence de Saint-Isidore. La ligne 3, longue de 3,7 km, circulera le long de la voie dite "de 40 m".
ARGUMENTAIRE DU CANDIDAT
Livrer la ligne de Tramway Ouest-Est dès 2017, la ligne 3 pour désservir le quartier de Saint-Isidore et l'Allianz RIviera, livrer également la voie de 40 mètres.
La création d’une 3ème ligne de tramway serait un projet porté par la métropole et non par la ville de Nice. Son coût est actuellement évalué à 65 M€. Ce projet pourrait bénéficier de subventions de plusieurs financeurs (Etat, Conseil général, Conseil régional, etc.).
DÉTAIL
La ligne 3 du tramway a vocation à relier Saint-Isidore (et notamment le stade Allianz Riviera) à l’aéroport de Nice. Elle implique la réalisation d’une nouvelle voie de 3,7 km et de sept nouvelles stations de Saint-Isidore jusqu’au boulevard Paul Montel (au niveau de la Digue des Français) pour être raccordée à la future ligne 2. Elle pourrait être mise en service dès 2018.
Ce projet, porté par la métropole Nice Côte d’Azur au titre de ses compétences en matière de transport, représente un coût d’investissement estimé à 65 M€. Un financement de l’Etat a été sollicité à hauteur de 10 M€ dans le cadre d’un appel à projet. Pour rappel, l’Etat participe au financement de la ligne 2 du tramway (ligne Est-Ouest) avec une subvention d’environ 53 M€. D’autres acteurs pourraient contribuer financièrement au projet comme le Conseil général, le Conseil régional, le fonds européen de développement régional (FEDER) voire la société Aéroports de la Côte d’Azur (SACA) qui participent déjà au financement de la ligne 2 du tramway.
Le candidat table sur un montant total de subvention de 31 M€, soit près de 48 % du coût total du projet ce qui apparaît élevé en comparaison du schéma financier retenu pour la ligne 2 du tramway. En effet, pour la ligne 2 du tramway, les subventions s’élèveraient de 142 M€ à 153 M€ et représenteraient ainsi de l’ordre de 22 % à 24 % du coût hors taxe du projet (650 M€).
Sous réserve de l’obtention des 31 M€ de subventions sollicitées, le coût réellement supporté par la métropole pourrait alors être limité à 34 M€.
Le candidat table sur une augmentation des recettes fiscales liées à la zone d’aménagement concertée (ZAC) Nice-Méridia pour financer ce surcroît d’investissement qui n’est pas documentée à ce stade. Il n’est pas précisé si ces augmentations de recettes résulteront d’une hausse des taux d’imposition ou de l’augmentation des bases fiscales, si elles concerneront autant les ménages que les entreprises ni si le calendrier de développement de Nice-Méridia (et les éventuelles recettes fiscales générées) sera en phase avec les besoins de financement liés à une mise en service de la ligne 3 dès 2018.
Comme rappelé dans le bilan de santé financière de Nice, compte tenu de sa situation financière et en particulier de son niveau d’endettement, la métropole ne peut en effet compter que sur une maîtrise stricte des dépenses ou une hausse de l’endettement pour financer un surcroît d’investissement, sauf à décider d’une augmentation du niveau de pression fiscale, c’est-à-dire des impôts locaux.
