PROPOSITION
Développer la vidéoprotection avec un objectif de 1 000 caméras en 2015 et 2 000 en 2017.
Développer la vidéoprotection avec un objectif de 1 000 caméras en 2015 et 2 000 en 2017.
La vidéo-protection sera déployée dans tous les quartiers de la ville, avec un objectif de 1 000 caméras en 2015 et 2 000 en 2017.
L’objectif visant à disposer d’un parc de vidéosurveillance de 1 000 caméras en 2015, puis 2 000 caméras en 2017 engendrerait les coûts suivants, qui sont estimés à partir des coûts du parc actuellement opérationnel (250 fin 2013) et en cours de déploiement (400 en 2014) :
Le coût total sur la mandature pour la ville serait donc compris entre 88 et 178 M €, l’estimation variant d’une part suivant la décision de l’État et du Conseil général d’assumer ou non une partie du coût d’investissement, d’autre part en fonction des hypothèses sur le coût de fonctionnement du parc et la physionomie du nouveau parc de vidéosurveillance.
Dans le cadre de ses pouvoirs de police administrative et des partenariats de sécurité avec l’État, la municipalité peut déployer des caméras de vidéosurveillance ou vidéoprotection.
La proposition d’équiper la ville de 2 000 caméras en 2017 se traduira donc par un ou plusieurs nouveaux appels d’offres portant sur le différentiel entre l’objectif-cible de 2 000 et le parc de caméras pour lequel les investissements ont déjà été financés durant la précédente mandature (250 + 400), soit 1 350 caméras.
Dès lors, le coût global de la proposition, fondée sur une base de 1 350 nouvelles caméras à installer en plus du parc existant ou en cours de déploiement, se décompose en deux montants :
- hypothèse basse : elle consisterait à conserver les hypothèses de ventilation du montant total d’investissement sur le précédent appel d’offres de juin 2013 déjà mentionné : 50 % pour l’État, 20 % pour le Conseil général et 30 % pour la ville de Marseille, pour un budget de 20 M€ pour 400 caméras. Étant donné le caractère particulièrement sensible de la question de la sécurité à Marseille, devenue l’objet d’un débat national et d’un plan d’action interministériel porté par le Premier ministre, il paraît réaliste de conserver cette ventilation et de ne pas parier sur un désengagement financier de l’État en la matière. Le coût pour la ville serait alors de 20 M€ (en prenant à sa charge 30 % d’un marché d’un montant total proportionnel au nombre de caméras à installer, soit (1 350 / 400)*20 = 67,5 M€) ;
- hypothèse haute : elle consisterait en un financement du coût total du projet assumé intégralement par la ville de Marseille, soit 67,5 M€ ;
- hypothèse haute : elle consisterait à considérer que les coûts de fonctionnement augmentent proportionnellement au parc, ce qui paraît plausible vu l’ampleur de la hausse programmée, l’étendue du territoire et les frais de liaison au centre de supervision urbaine (CSU), qui, spécificité marseillaise, croissent en fonction des déploiements et vont à l’encontre des économies d’échelle usuellement réalisées sur la vidéosurveillance. Au vu des objectifs annoncés par la proposition du candidat Gaudin (1 000 caméras en 2015 et 2 000 en 2017), il est possible d’adopter les hypothèses suivantes sur la durée de la nouvelle mandature, par une règle de trois :
Source : Institut Montaigne
Le coût de fonctionnement sur la mandature résulte alors de la somme des coûts annuels pour chacune des 6 années, soit un montant total de 110 M€.
- hypothèse basse : elle consisterait à appliquer le chiffre cité par le rapport de la Cour des comptes de 2011 sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique, de 7 400 € par caméra et par an (mais avec une forte variabilité suivant la diversité des situations locales). En reprenant les projections ci-dessus, les coûts annuels sont alors :
Source : Institut Montaigne
Le coût de fonctionnement sur la mandature est, sous cette hypothèse, de 68 M€.
Au total, en additionnant coût d’investissement et coût de fonctionnement :