(...) Donc si l’on suit cette approche jusqu’au bout, il faudrait se réjouir si Lyon perdait des habitants et si son marché immobilier s’effondrait… Pour conclure sur cette thématique de la fiscalité, qui j'en conviens n'est pas la plus populaire, il faut vraiment que les contribuables lyonnais soient conscients qu’ils sont bien mieux traités que ceux des autres grandes villes, comme l’a bien souligné le rapport de l’Institut Montaigne. En effet, la conjonction entre des taux de fiscalité qui sont les plus bas des grandes villes de plus de 200 000 habitants (cf. graphiques) et une politique d’abattement (réductions accordées par la ville sur la taxe d’habitation) qui est la plus généreuse qui soit (cf. tableau), la pression fiscale sur le contribuable lyonnais est moins forte que dans les autres grandes villes de plus de 200 000 habitants. (...)