Municipales : la question de la hausse ou non des impôts anime la fin de la campagne à Lyon
Le maire PS sortant de Lyon, Gérard Collomb, propose une augmentation de la fiscalité locale en début de mandat. Son challenger UMP, Michel Havard, s’engage à ne pas augmenter les impôts et à faire des économies de fonctionnement.
On ne change pas une recette qui a fait ses preuves. Gérard Collomb a décidé à nouveau d’augmenter de 5 % les impôts locaux, en début de mandat. Comme il l’avait fait au lendemain de son élection en 2001 et de sa réélection en 2008. Mais cette fois, l’annonce sera nettement plus difficile à faire accepter dans le contexte de raz le bol fiscal des électeurs. Le maire PS de Lyon se défend en mettant en avant la baisse des dotationsDotations
L’État verse aux collectivités territoriales, dont les communes, plusieurs dotations. Ce sont des transferts financiers de l’État vers les communes, représentant la deuxième ressource financière des communes après les impôts locaux. Elles comprennent principalement la dotation globale de fonctionnement, créée en 1979 pour contribuer au financement des dépenses courantes des villes, les dotations d’équipement et des dotations spéciales. L’État a décidé un gel puis une baisse de ces dotations à compter de 2014, dans le cadre de sa politique d’économies budgétaires.
de l’Etat aux collectivités locales et la progression de sa contribution au Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Alors que cette dernière augmentera de 3,8 millions en 2015 et de 4,8 millions en 2016, la diminution des dotationsDotations
L’État verse aux collectivités territoriales, dont les communes, plusieurs dotations. Ce sont des transferts financiers de l’État vers les communes, représentant la deuxième ressource financière des communes après les impôts locaux. Elles comprennent principalement la dotation globale de fonctionnement, créée en 1979 pour contribuer au financement des dépenses courantes des villes, les dotations d’équipement et des dotations spéciales. L’État a décidé un gel puis une baisse de ces dotations à compter de 2014, dans le cadre de sa politique d’économies budgétaires.
de l’Etat se traduira par 12,8 millions par an de recettes de fonctionnement en moins entre 2015 et 2017.