La dette et le chômage pèsent sur la campagne
Martine Aubry est sereine. Evitant toute prise de parole nationale pour se préserver de l'impopularité de l'exécutif, elle joue à fond la carte locale. Sûre de sa victoire, elle a refusé jusqu'à présent tout débat, tant avec son rival, le sénateur UMP Jean-René Lecerf, qu'avec les sept autres candidats dont quatre à gauche. Son programme traduit une attitude pragmatique après le doublement des investissements et de la dette.