Audit des municipales : Nantes entre dans sa vingtième année consécutive de désendettement
La rénovation de la place Graslin, inaugurée fin novembre symbolise la transformation de Nantes. Rendue aux piétons, alors qu’y passaient plus de 25.000 véhicules, elle est destinée à accueillir des événements festifs et culturels. Elle n’est pas la seule. En dix ans, la ville s’est métamorphosée avec le chantier de l’île de Nantes, son pôle touristique avec l’éléphant mécanique, un nouveau stade d’athlétisme, les busway et les chronobus. La Cité des Ducs vit elle au dessus de ses moyens ? Pas si l’on s’en tient à l’endettement qui, selon l’Institut Montaigne, ne cesse de décroître. Il a de fait baissé de 4 % par an depuis 2002, passant ainsi de 396,7 millions d’euros en 2002, à 310 millions en 2008 et 253,4 millions en 2012 . Par habitant cela donne un montant de 874 euros contre 1.428 dix ans plus tôt, ce qui place Nantes en dessous des villes de sa catégorie (1.084 euros par habitant en moyenne). La capacité de désendettement se situe désormais à 5,1 ans, deux fois moins qu’en 2002. La situation est « saine » et la dette « sans risque », conclut l’Institut Montaigne.